Espinasse
- mamakos-creations
- 5 nov.
- 2 min de lecture
Catherine ESPINASSE (°1776 +1834 – sosa 167)
Nous sommes le 5 novembre, jour du challenge mensuel « Les rameaux cachés », où l’on explore les branches des cimes de nos arbres – celles qui ne comptent qu’un ou deux porteurs d’un nom de famille.
J’ai choisi comme rameau caché le rameau ESPINASSE.
Lorsque je reprends les recherches en vue du challenge AZ, la brindille ESPINASSE ne compte qu’une personne : Catherine (°1777 +1834).
Je connais la lignée qui conduit de Catherine à mon conjoint, mais guère plus :



Je reprends d’abord les sources que j’ai déjà repérées : grâce à un acte de mariage bien détaillé, je sais que Catherine est née à Comprégnac le 7 novembre 1777 (mais nulle trace de l’acte de baptême à cette date…), de Joseph ESPINASSE et Marianne SAVINIER (ou SAVENIER).
Le village de Comprégnac se trouve à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Millau, en bordure du Tarn. La paroisse jouxte celle de Montjaux, qui est, avec Salles-Curan, un des deux lieux les plus représentés dans la généalogie GAUBERT-BOUDES.
Catherine épouse Pierre SAQUET, de Montjaux, en 1799 ; sa petite-fille, Marie JUÉRY, épousera un BOUDES en 1866 et ce nom descendra, de feuille en feuille, jusqu’à la grand-mère de mon conjoint (sosa 5).
Pour l’heure rien sur les côtés, peu de chose au-dessus.
Alors, cherchons un peu…

Après avoir suivi quelques pistes trouvées sur Généanet et épluché les registres paroissiaux de Comprégnac, voilà l’arbre que j’obtiens :

Un arbre bien touffu, qui me permet de « rendre » à Catherine :
9 enfants ;
5 frères et sœurs ;
4 grands-parents ;
4 arrière-grands-parents.
La lecture des registres paroissiaux m’a également permis de retrouver l‘acte de baptême de Catherine, qui n’est pas née en 1777 comme l’indique son acte de mariage, mais l’année précédente.
J’ai désormais de quoi nourrir mes futures recherches sur le rameau ESPINASSE !

Catherine aura eu une vie relativement courte (elle meurt à l'âge de 57 ans), mais bien remplie.
Dernière d'une fratrie de 6, elle grandit avec son frère Pierre et sa sœur Marianne – ses autres frère et sœurs sont morts-nés ou en très bas-âge.
Mariée à 22 ans, elle a (au moins) 9 enfants entre 23 et 44 ans. Son mari Pierre est cultivateur, et le quotidien de Catherine est partagé entre ses enfants, les tâches ménagères et le travail à la ferme.
Une vie simple et ordinaire, comme celle de tant d'autres paysannes de Montjaux et de Comprégnac.
Son décès, le 31 juillet 1834, est déclaré en mairie par François ALDEBERT et Antoine JULIEN, des voisins.
François annonce la nouvelle avec une carte à l'adresse de Catherine SAQUET, l'aînée de Catherine, installé à Montjaux depuis son mariage en 1824 :
Chère Marie, Je suis au regret de vous annoncer la triste nouvelle du décès de votre mère ce jour, premier aout. Votre dévoué, Aldebert










Une branche qui s'étoffe et qui laisse augurer de nouvelles découvertes 😉 Bravo !
Je ne connaissais pas ce challenge. C'est une bonne idée d'aller explorer les branches cachées...
Eh bien on est passé d'un rameau caché à un bel arbre bien touffu. Bravo !