ou Une infographie sur les métiers de mes ancêtres
Sans surprise, les métiers du secteur agricole représentent près de la moitié des travailleur·euse·s de mon arbre (48%).
L'ensemble des métiers du textile représente quant à lui 28% des activités recensées.
Pour les métiers de la draperie (66% du sous-groupe), vous pouvez vous reporter à cet article que j'ai publié dans le cadre du #Généathème de mai 2023 : Artisans et ouvriers de l'industrie drapière.
En Rouergue, et notamment à Millau, les ouvrier·e·s du cuir sont également bien représenté·e·s (18% du sous-groupe).
Artisans et commerçants représentent 15% des personnes dont la profession est connue.
Comme pour le textile, on y retrouve des lignées :
Jean CROS et son fils Jean II CROS, maçons à Lapanouse-de-Cernon pour le premier et Saint-Georges-de-Luzençon pour le second au 18e siècle ;
Antoine ALRIC et son fils Jean ALRIC, maçons à Saint-Georges-de-Luzençon, également au 18e siècle,
Jean II CROS épouse la fille de Jean ALRIC, Marie Marthe, en 1775 (Aveyron) ;
Antoine BARTHE et son fils Jean Jacques BARTHE, forgerons à Vabres (Aveyron) au 18e siècle ;
Jean COUSTOL et son fils Jean Pierre, cordonniers à Bédarieux (Hérault) au 18e siècle.
Plus je remonte dans le temps, moins je trouve d'informations concernant les professions. Sans surprise, c'est dans les périodes les plus anciennes que je vais retrouver des professions plus spécifiques, lorsqu'il s'agit de familles de « fonctionnaires » ou de la petite noblesse locale :
Fin 17e siècle, Jean de LESTANG est employé au recouvrement des tailles de l'élection de Rodez (Aveyron) ;
Au milieu du 17e siècle, Jean CALMETTE est procureur juridictionnel de La Blaquière (Hérault), quand Jean ARNAL est praticien (clerc, juriste) à Broquiès (Aveyron).
Les grandes invisibilisées restent, évidemment, les femmes.
Sur l'ensemble des champs "professions", seuls 14% concernent des femmes.
Dans la plupart des cas, ces professions sont indiquées lorsqu'elles sont célibataires ou veuves.
Pour les veuves d'exploitants agricoles, ce sont elles qui reprennent la charge :
Ainsi, j'ai deux aïeules indiquées "ménagères" — petit·e propriétaire agricole — après le décès de leur époux.
Rares sont celles qui, du vivant de leurs époux, sont pleinement reconnues comme partenaires de l'exploitation. C'est le cas de Catherine MAURIN, lors du baptême de sa fille Catherine FABRE en 1710 :
Catherine FABRE, fille de Jean FABRE laboureur et de Catherine MAURINE métayère de M. d'AURIAC de THAURIN".
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