Pont-de-Salars

mamakos-creations
il y a 6 jours
3 min de lecture

Thérèse BLANC (°1784 – sosa 143)

Joseph BLANC (° ca 1752 +1829 – sosa 286)

Aujourd’hui, je vous emmène à Pont-de-Salars, où, à l’occasion de prochaines recherches (pour un futur #RameauCaché ? »), devrait grandir le rameau BLANC.

Peut-être le nom de Thérèse BLANC vous dit-il quelque chose ; son nom est apparu dans une des frises de sosas qui clôt mes articles – à la lettre F comme FLAVIN.

De Flavin à Pont-de-Salars, il y a une douzaine de kilomètres ; les deux communes sont situées sur le plateau du Lévézou.

Si Flavin est le bassin de vie de la branche maternelle de Thérèse, Pont-de-Salars est celui de sa branche paternelle.

Je ne l’ai à ce jour pas encore explorée, cette branche paternelle, et le temps me manque pour le faire aujourd’hui.

Lorsque je reprends mes recherches, je n’ai que l’acte de mariage de Thérèse BLANC et Joseph MARTY, le 22 novembre 1811 à Pont-de-Salars.

Joseph MARTY est originaire de la commune d’Arques, où il exerce la profession de charron. Thérèse Blanc, âgée de 24 ans, est née aux Combettes, de Joseph BLANC et de Thérèse VIALA. De toutes les personnes présentes au mariage en mairie, aucune ne signe.

Thérèse BLANC et Joseph MARTY s’installent à Arques, ce qui n’arrange pas mes affaires pour mon article sur Pont-de-Salars…

Direction donc les registres de Pont-de-Salars pour en apprendre plus sur la famille BLANC.

Notre Marie Thérèse BLANC est née le 20 novembre 1784 dans le village de Bouscansoles ; elle est baptisée le lendemain en l’église Saint-Georges-de-Camboulas.

2glise de Camboulas — Église Saint-Georges-de-Camboulas

Bâtie sur les bords du Viaur, l’église fortifiée a des allures de château féodal, avec son plan rectangulaire, ses créneaux et ses quatre tourelles rondes. Le porche de l’église est orné d’un tympan représentant le Christ et provenant de la première cathédrale de Rodez, qui s’est écroulée en 1276.

Thérèse a dû entendre, petite, la légende de Saint- Georges :

Sur un rocher, au bas de l’église, se trouvent trois marques des sabots du cheval de saint Georges. Ce dernier, poursuivi par un dragon et voulant secourir une bergère, s’élança à travers les gorges du Viaur, laissant trois traces de sabot de son cheval sur le rocher. Le 4ème aurait malencontreusement atterri sur la bergère qui y laissa la vie. [1]

L’arbre d’Annie PELATAN, sur Geneanet, donne 6 enfants à Joseph BLANC et Thérèse VIALA.

Si la famille s’établit dans un premier temps à Bouscansoles, où naissent leur 4 premières filles entre 1783 et 1788, elle s’installe ensuite, vers 1790, aux Combettes, village dont est originaire Joseph. C’est là que naissent leurs deux derniers enfants – et là que la famille vit encore au moment du mariage de Thérèse.

*Départ pour le travail*, Jean-François Millet, 1851

Contrairement à la plupart des autres personnes rencontrées au cours de ce challenge, Joseph BLANC ne possède pas sa terre, mais loue sa force de travail : brassier aux Combettes au moment de son mariage, métayer puis travailleur aux Bouscansoles, à nouveau travailleur aux Combettes après la Révolution.

Sans terre, sans possessions, Joseph fut contraint de travailler jusqu’à sa mort, survenue en décembre 1829. Le décès est déclaré par ses voisins, Étienne ROUQUIÉ et Barthélémy MARTI, qui indiquèrent que Joseph était âgé de 93 ans. Né en 1851, il était en réalité âgé de 77 ans, mais contraint d’user ses forces à un âge avancé, jusqu’à son dernier souffle…

Décès de Joseph BLANC — Acte de décès de Joseph Blanc, Pont-de-Salars, 1829. Archives de l’Aveyron, 4 E 195 8 vue 35

28. descembre 1829 Madame, je suis chargé, à mon grand regret, de vous faire part du decès de feu votre père, le vingt sept du courant. F. Monmoton, maire de Salars

Je m’arrêterai là pour aujourd’hui, avec cependant l’envie, quand je le pourrai, de poursuivre mes recherches sur Thérèse, Joseph et leurs ascendants, et leur redonner une place dans l’histoire familiale.