Quintin
- mamakos-creations
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Quintin VIGUIER (°1755 +1806 – sosa 184)
Le Truel
Le 2 novembre, nous faisions connaissance avec Pierre VIGUIER, ancêtre à la 11e génération de mon conjoint. La famille VIGUIER, fortement implantée à Broquiès, va essaimer au cours des générations suivantes dans les paroisses voisines, au gré des mariages des fils cadets.
Comme un dessin vaut mieux qu’un long discours, voici un schéma des générations qui suit les porteurs du nom, ainsi qu’une carte de migration :
Quintin VIGUIER (sosa 184, 8e génération) est donc le descendant de Pierre VIGUIER, d’une branche cadette, implantée à Broquiès-le-Vieux.
Né en 1755, Quintin, lui-même fils cadet d’Antoine MARC VIGUIER et Marianne LAUR, quitte Broquiès-le-Vieux au moment de son mariage en 1787 et s’installe au Truel, la paroisse de son épouse Marthe GIRARD.
Au moment de son mariage, Quintin est déjà habitant de la paroisse du Truel : il travaille comme vigneron au lieu-dit du Puech de la Salette.
Mon cher frere, Me feras-tu l'honneur d'estre témoin pour mon mariage le primier octobre prochain ? Je t'embrasse, Marthe
Le mariage est célébré le lundi premier octobre en l'église du Truel et en présence, notamment, du frère de Marthe, Antoine GIRARD, habitant de la paroisse voisine de La Besse.
Toute sa vie, Quintin loue sa force de travail au gré des saisons et des travaux agricoles. Dans les quelques actes où il est mentionné par la suite, il est noté travailleur – et ce, jusqu’à son décès en 1806.
Quintin et Marthe ont eu deux enfants : Antoine Quintin (°1788) et Marie Jeanne (°1790).
Marthe avait également deux enfants de son premier mariage avec Louis VIGROUX : Louis et Marianne.
Marthe sera donc deux fois veuve. Elle-même meurt en 1820, à l’âge de 71 ans. Les tables de successions et d’absence nous apprennent que ses biens étaient constitués de sa dot, d’une valeur de 300 francs, et qu’ils reviennent à son fils Quintin VIGUIER, cultivateur au Truel, avec qui elle vivait :
Viguier et Vigroux, son nom d'épouse n'aura pas trop changé, ça va 😅
Toujours aussi bien raconté ! Je guette car on va bien finir par se trouver des cousins, ayant quelques branches qui trainent dans les environs de Millau !