La branche rouergate
Du côté de ma grand-mère paternelle, les origines sont aveyronnaises et lozériennes.
Une branche de la famille étant frontalière Aveyron/Lozère (secteur Séverac-d’Aveyron / Le Massegros), les allers-retours entre les deux départements sont nombreux et j’ai eu du mal à retrouver la trace de mon AAGP POUJOL. Comme pour la branche languedocienne, la migration vers la ville de Millau se fait définitivement au début du 20e siècle.
Ma famille rouergate est essentiellement issue du monde agricole, avec de nombreux cultivateurs ou propriétaires cultivateurs, ainsi que des domestiques travaillant dans des domaines agricoles.
Basile Barthélémy GAVALDA (dit Barthélémy) naît le 8 juillet 1836 au Monna, commune de Millau.
Son père, Basile Barthélémy GAVALDA (°1812 +1886) est natif de Saint-Affrique, où il débute sa vie de travailleur comme cultivateur, vraisemblablement aux côtés de son père. Puis il s’établit à Millau, où il travaille comme tisserand puis gantier. Millau est en effet à l’époque un haut lieu de l’industrie du cuir et du gant.
Sa mère, Marie Anne FABRE (°1806 +1859) est native de Millau, où sa famille est installée depuis au moins 2 générations. C’est donc cette branche de la famille qui s’implante la première dans la ville où je suis moi-même née.
Basile épouse Marie Anne le 18 avril 1833 à Millau.
Le couple a 5 enfants et Barthélémy est le deuxième de la fratrie.
La famille réside au Monna jusqu’au milieu des années 1840.
Lorsque Marie Émilie naît en 1849, Basile et Marie Anne sont installés au Massebiau, où Basile exerce désormais comme cultivateur. C’est là qu’ils vivront jusqu’à la fin de leur vie.
Marie Éléonore CROS est l’aînée des enfants de Jean François CROS (°1813 +1859) et Marie Anne RAYNAL (°1816 +1870).
Le couple se marie le 10 juin 1841 à Comprégnac, d’où est originaire Marie Anne, et vit à Saint-Georges-de-Luzençon1, où Jean François est propriétaire cultivateur.
Le couple a 4 autres enfants, dont 1 meurt avant l’âge de 10 ans.
Après la naissance de leur dernier enfant, Jean François et Marie Anne s’installent à Millau, rue du Perche.
Jean Pierre POUJOL est l’AAGP dont j’ai eu le plus de mal à retrouver la trace. Sa famille est frontalière de l’Aveyron et de la Lozère et les allers et retours ont été nombreux entre les deux départements.
Jean Pierre est le fils de « autre » 2 Jean Pierre POUJOL (°1814) et de Marie Catherine CHAUCHARD (°1832), tous deux domestiques au domaine de Bombès, sur la commune de Mostuéjouls. C'est là qu'il naît, le 5 avril 1862, soit seulement 6 semaines après le mariage de ses parents. Jean Pierre et Marie Catherine s’établissent rapidement à Inos, commune du Massegros (Lozère), où Jean Pierre est cultivateur. Leur deuxième fils y naît en octobre 1863. Sur l'acte de naissance de leur première fille, en 1865, Jean Pierre et Marie Catherine sont mentionnés propriétaires cultivateurs. Le couple aura au moins 5 enfants. Après le décès de Marie Catherine, survenu en 1883, Jean Pierre s’installe à Arles, où il travaille comme cultivateur au domaine de Louisiane. Il y meurt le 8 mai 1892.
Rosalie Augustine FAGES naît au hameau de Bellas, commune de Séverac-le-Château le 4 août 1867. Elle est l’avant-dernière de huit enfants, dont une meurt avant l’âge de 1 an.
Ses parents, Jean Louis Antoine FAGES (°1826) et Catherine Sahuquet (°1831 +1911), sont cultivateurs. Lorsque Rosalie se marie, en 1885, sa famille est établie au Tensonnieu, commune du Recoux (Lozère). Est-ce avant ou après le décès de Louis que Catherine s’installe à Inos, commune de Massegros ? C’est en tout cas là qu’elle meurt en 1911, « dans sa maison d’habitation ».
NOTES
1 Cette commune rurale compte 1600 habitants en 1876, dont près de 700 vivent hors du centre-bourg.
2 Cette mention figure souvent sur les actes lorsque le fils a le même prénom que le père.
SOURCES
Archives départementales de l'Aveyron
Archives départementales de la Lozère
Gallica. BnF