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Noms de métiers

  • mamakos-creations
  • il y a 5 heures
  • 2 min de lecture

Pour l’article K – comme Kilomètres –, je vous ai dessiné les contours géographiques de la généalogie de mon conjoint. Et je laissais planer le suspense… Quelles professions exerçaient ces gens qui vivaient dans des territoires ruraux à l’habitat dispersé ?


C’était bien sûr un demi-suspense (voire pas de suspense du tout…).



Professions de la famille GAUBERT-BOUDES aux XIXe et XXe siècles


Répartition des métiers
Les métiers de la généalogie Gaubert-Boudes aux XIXe et XXe siècles

Pour les XIXe et début XXe siècles, sur 99 champs professions renseignés (dont seulement 7 pour des femmes), 86 sont des professions agricoles : 21 propriétaires cultivateurs et 56 cultivateurs – très souvent les fils de la famille qui travaillent à la ferme paternelle jusqu’à leur mariage (souvenez-vous de Hippolyte), 7 domestiques agricoles et 1 meunier.

Pastora, Jean-François Millet, vers 1863
Pastora, Jean-François Millet, vers 1863

10 d’entre eux travaillent dans ce que j’appelle le secteur artisanal : les couturières (généralement jusqu’à leur mariage, ensuite les femmes seront au mieux indiquées « ménagères » sur les actes ou les recensements, mais le plus souvent « sans profession ») et les artisans du bâti.


Enfin, seuls 3 d’entre eux exercent – temporairement parfois – une profession de service : l’instituteur Joseph DELHEURE ou le facteur Jules FOURNIER. Ce dernier est le mari de Rosa GAUBERT, une grand-tante de mon conjoint que l’on retrouvera un peu plus loin dans ce challenge.



Professions de la famille GAUBERT-BOUDES aux XVIIe et XVIIIe siècles

Métiers au 18e siècle
Les métiers de la généalogie Gaubert-Boudes aux XVIIe et XVIIIe siècles

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la répartition est peu ou prou la même : 85 % de professions agricoles, 10 % d’artisans et 5 % de religieux.


Le tisserand, Paul Serusier, 1888
Le tisserand, Paul Serusier, 1888

Je repère une petite lignée de tisserands, qui exerçait à Arques au XVIIe siècle : Antoine et Jean MARTY, tisserands de père en fils (sosas 1128 et 564), et Jean ASTORG (sosa 1134). J’ai

moi-même de (nombreux) ancêtres tisserands, mais ils exerçaient plutôt dans la région de Bédarieux (Hérault).

J’imagine que de nombreuses femmes, et sans doute aussi des hommes, filaient, tricotaient et tissaient, au moins pour le foyer. Pas possible d’avoir autant de brebis à proximité et de ne pas utiliser la matière première essentielle qu’est la laine ! Mais il s’agissait soit d’une activité exclusivement féminine et donc passée à la trappe dans les registres, soit d’une activité non lucrative, uniquement à usage personnel et familial, et elle est aussi passée sous les radars des clercs.


Vous l’aurez compris, je n’ai pas de révélation fracassante sur une profession particulièrement originale ou croustillante à vous servir aujourd’hui !

2 commentaires

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Christelle
il y a 2 heures

Une répartition qui ressemble à celle de la majorité d'entre nous, bien représentative de l'époque en résumé 😉

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mamakos-creations
il y a 2 heures
En réponse à

Pour cette famille, je trouve la proportion d'agriculteurs (au sens large) particulièrement élevée. Dans ma branche paternelle, on a beaucoup plus d'artisans du fil et du textile. La profession de tisserand est particulièrement représentée, par exemple.

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