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X is voor X. generatie

X comme Xe génération


A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai identifié 138 ancêtres de ma 10e génération (branche maternelle), sur les 256 ancêtres qu’elle compte. Cela représente 54 %.

A titre de comparaison, je n’ai pour l’heure retrouvé que 77 de mes 256 ancêtres paternels de la Xe génération (soit 30%). L’explication principale est qu’il y a beaucoup moins d’outils globaux de dépouillement des archives en France qu’aux Pays-Bas.

Les spécificités des sources aux Pays-Bas

Aux Pays-Bas en effet, il existe pour les XIXe et XXe siècles le site www.wiewaswie.nl qui recense un très grand nombre des actes d’état-civil, mais également des recensements de grandes villes, de certains fonds notariés et des obligations militaires, pour l’ensemble du pays.

Et il existe des liens directs entre un mariage et les différents enfants du couple (à la fois actes de naissance et actes de mariage). C’est indéniablement un gain de temps précieux dans l’identification des personnes, mais également dans l’identification des migrations éventuelles.


WieWasWie
Capture d'écran du site WieWasWie.nl, Mariage de Hendrik Brinkman et (en orange) liens vers les actes liés

Nombreuses sont les archives régionales à avoir également un puissant moteur de recherche, faisant suite à un important travail d’indexation des actes (état-civil, registres paroissiaux, actes notariés) : en tapant dans leur moteur de recherche le nom recherché, on récupère toute la liste des actes où le nom apparaît.


WBA
Résultats de recherche pour Charles Châtelain dans les archives de West-Brabant - https://westbrabantsarchief.nl/

Enfin, pour les registres paroissiaux, tout est centralisé dans le moteur de recherches des archives nationales www.nationaalarchief.nl.

Pour le XIXe siècle et les actes d'état civil (introduit par l'administration Napoléon à partir des années 1810), tout est consultable sur le site www.familysearch.com.


Les registres de population (généralement à partir de 1845, parfois un peu plus tôt)

Ils diffèrent des registres de recensements français en ceci que, contrairement au recensement qui est une image à un instant T de la population d’une commune, les registres de population couvrent une longue période (entre 15 et 30 ans).

Ainsi, on peut voir l’évolution du foyer au cours de la période : les déménagements (au sein de la commune ou en dehors de la commune), les naissances, les décès et les mariages. C’est une source extrêmement précieuse pour la généalogie familiale.

C’est grâce aux registres de population que j’ai pu identifier certains de mes ancêtres avec certitude (mes sosas 116 et 117, notamment) ou que j’ai appris l’émigration vers l’Amérique du Nord d’un grand nombre de membres de la famille (des latéraux, mais aussi des ascendants directs, notamment mes aïeuls de la 7e génération, partis en 1866 à l’âge de 75 et 60 ans !)


Registre de population de Goedereede, 1861-1866 : on y lit que Aren van SPLUNDER (sosa 98) et Kaatje BAKELAAR

émigrent en Amérique du Nord le 2 juin 1866 (source : Family Search)


Les impasses

Sachant que j’ai 3 ancêtres nés de père inconnu, 2 à la 6e génération, et 1 à la 8e génération, il y a 18 ancêtres dont je ne pourrai jamais retrouver la trace.

Il s’agit des ascendan󴤐s paternel󳌐s de Leendert BAKKER, Willem PAASSE et Hubregt van der KROON, auxquels j’ai précédemment consacré une série d’articles (clic sur le nom pour y accéder)

Pour certaines paroisses, il n’y a malheureusement plus d’archives pour les périodes concernées (début du XVIIIe siècle et avant), ce qui me conduit à quelques impasses supplémentaires.

Une image de ma Xe génération maternelle

Origines géographiques

J’ai à ce jour identifié 77 lieux de naissances pour les 238 ancêtres, dont je n’ai souvent que le nom.

La très grande majorité (70 %) de mes aïeuls viennent de la province de Hollande Méridionale (Zuid-Hollande) : 54 y sont n󱤠s, et parmi eux, 30 sont n󱤠s sur l’île de Goeree-Overflakkee, qui reste le centre de ma généalogie maternelle.

14 ancêtres viennent de la province voisine de Zélande, 5 d’une autre province proche, celle du Brabant Septentrional, 1 de la province d’Utrecht.

3 de mes ancêtres à la 10e génération sont n󱤠s à l’étranger :

  • les parents de Frans Hendrik BRINKMAN sont comme lui originaires de la région de Borringhausen (état épiscopal d’Osnabrück dans l’actuelle Allemagne) – lire à ce sujet l'article B du Challenge AZ 2022 ;

  • Charles CHÂTELAIN est natif de Condé-sur-l’Escaut (France, actuel département du Nord) – lire à ce sujet l'article C du Challenge AZ 2022.


Les lieux de naissance de mes ancêtres à la 10e génération (5 cartes)

(source Google Earth)

L'époque de ma Xe génération


Mes ancêtres à la 10e génération sont à quelques exceptions près nés dans une fourchette comprise entre 1680 et 1710, ce qui est finalement un espace assez resserré.

La doyenne des mes aïeux est Dina van FERNIJ, née à Bergen op Zoom en 1667, et la plus jeune est Maartje LAAIJ, née en 1731 à Zwartewaal. Dina, morte relativement jeune, est d’ailleurs décédée avant la naissance de Maartje (en 1723).


Hormis quelques actes de naissances et de mariages, des informations très partielles

Je n’en sais que très peu sur mes ancêtres néerlandais du XVIIIe siècle, hormis les dates identifiables (naissance et mariage, beaucoup plus rarement décès) et éventuellement les noms de leurs enfants.

Les mentions des registres paroissiaux néerlandais sont beaucoup plus lapidaires que celles des registres français du XVIIIe siècle : il n’est pas fait mention des parents, ni des métiers.

Le seul métier identifié est celui de Charles Châtelain, qui était maître chirurgien. En tant que notable, son nom apparaît dans plusieurs actes notariés.


Prochaines étapes : essayer d'identifier quelques sosas supplémentaires et éplucher les registres d'impôts pour trouver d'autres mentions de décès et éventuellement d'autres traces de mes aïeux.

2 Comments

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Christelle Gomes
Christelle Gomes
Nov 28, 2022

Ces outils de recherche font rêver 🤩 ! Bravo pour tout ce travail !

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mamakos-creations
Nov 28, 2022
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Oui, ils sont fabuleux pour le 19e siècle !

En contrepoint, les registres paroissiaux du 18e siècle et avant sont si laconiques que je suis alors nostalgique des registres français... 🙂

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